Monday 19 July 2010

mars

der geist

ares

eternal rest

madonna

Jonas Kaufmann: "E lucevan le stelle" - Tosca, Munich 10/7/10

 

E lucevan le stelle...
e olezzava la terra...

stridea l'uscio dell'orto

e un passo sfiorava la rena...

entrava ella, fragante,

mi cadea fra le braccia...

Oh, dolci baci, o languide carezze,

mentr'io fremente

le belle forme disciogliea dai veli!

Svanì per sempre il sogno mio d'amore...

L'ora è fuggita e muoio disperato,

e muoio disperato!

E non ho amato mai tanto la vita...

Tanto la vita!

Jonas Kaufmann - Preislied aus Meistersinger von Nürnberg

vom dunklen fell

der krieger

bronce

Parsifal Stuttgart Bieito 2010

Sunday 18 July 2010

träumer

Ce qu'il vous faut (Ce qu'il nous faut)

Ce qu'il nous faut mais c'est de l'amour
L'amour qui vient embraser nos cœurs
Ce qu'il nous faut, c'est un peu d' bonheur
Afin d' pouvoir conserver nos amours

Ce qu'il nous faut, il nous faut rêver
Aller joyeux vers les lendemains
Ce qu'il nous faut, c'est prendre une main
Afin qu'à deux nous puissions rêver

Ah, vous ! Jeunesse folle
Qui jouez aux jeux de l'ennui
Passé est le temps de l'école
Écoutez ma philosophie

Ce qu'il nous faut, ce sont des chansons
Que le matin mettra sur nos lèvres
Ce qu'il nous faut quand le jour se lève
C'est que nos lèvres aient déjà leurs chansons

Ce qu'il nous faut mais ce sont des rues
Pleines de cris, de rires d'enfants
Ce qu'il nous faut, c'est un bout d' printemps
Dont on ira pavoiser les rues

Ah, vous ! Gens raisonnables
Que la raison a fatigués
Fatiguez-vous à être aimables
Et laissez-moi vous expliquer

Ce qu'il vous faut, il faut être fou
Fou de la vie, fou de ses chemins
Ce qu'il vous faut : ne penser à rien
Afin d' pouvoir jour et nuit rester fou

Ce qu'il vous faut, ce sont des maisons
Faites de joie, faites de soleil
Ce qu'il nous faut, ce sont des merveilles
Que l'on mettra dedans les maisons

Ah, vous ! Mademoiselle,
Si vos yeux bleus deviennent gris
Et s'ils ne voient plus d'hirondelles
C'est qu'on ne vous a jamais dit

Ce qu'il nous faut mais c'est de l'amour
L'amour qui vient embraser nos cœurs
Ce qu'il nous faut, c'est un peu d' bonheur
Afin d' pouvoir conserver nos amours

Ce qu'il nous faut, il nous faut rêver
Aller joyeux vers les lendemains
Ce qu'il vous faut, c'est prendre ma main
Afin qu'à deux nous puissions rêver

Jacques Brel

meanwhile somewhere else

keiner macht es besser


Keiner macht es besser

Nicht fluch auf ihn, du thust, was Adam hat gethan,
Der Apffel ist in dir, und beissest täglich an.

Daniel Czepko von Reigersfeld (1605-1660)

ausschnitt

und nun ?

weiß

Mit Gewitterfurcht in den Rippen
Der Berg ist vom Gewitter umlauert, der Fluß steht fest wie angemauert.
Fluß und Abend und Berg erwarten den flatternden Ritter,
Den ersten Frühlingsblitz, von dem der Efeu im Garten
Im Vorgefühl schon rauschend erschauert.
Auf der Pappelinsel im Fluß flüchten die Amseln scheu,
Als ob bald die Insel im Blitzstrahl versinken muß,
Fällt der wie ein Schuß aus den Bergen ins Tal.
Dann, mit Gewitterfurcht in den Rippen,
Hält mancher die Lippen hin zum ersten Kuß.
Max Dauthendey (1867-1918)

metamorphose

lehm

magic shadow

nur wir zwei

Friday 16 July 2010

the painting

far away



friday

es ist einfach zu heiß ! Wieder 35 Grad in der Stadt und hier oben noch über 30 Grad in den Räumen. Jetzt gehts schnell unter die Dusche, dann was nettes zum Anziehen und ab zu Andreas und Holger. Geschenk in letzter Minute besorgt. Das wird sicher ein schöner Abend. Morgen dann zu Salomé in die neue Wohnung, noch ein Geburtstag... und Sonntag Oliver und Christoph hier bei uns. Sie bringen die Pläne für ihre neue Wohnung mit. Ganz in der Nähe, den Baukran können wir vom Balkon aus sehen. Abends muss Andreas Orgel spielen.

Eine Woche noch, dann geht es ab nach Skandinavien wo es hoffentlich angenehmer ist. Schrecklicherweise müssen wir Geld tauschen; dänische, norwegische und schwedische Kronen. Das könnte einen glatt davon abhalten in diese Länder zu fahren. Wie schön ist es mit dem Euro in Frankreich, Italien und Spanien... 

...und hinaus zum strand !

take your clothes off

das einzige was man noch tun kann: ausziehn!

Wednesday 14 July 2010

la tendresse de l´amour

Les Feuilles Mortes - Yves Montand à l´Olympia

sans un amour

Jacques Prévert recite 'Cet amour'

cet amour - jacques prévert

Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qu faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marble
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.

in the still of the night